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    LA CONSOMMATION HEBDOMADAIRE OU EXCESSIVE D’ALCOOL CHEZ LA FEMME A-T-ELLE UN IMPACT SUR LA RÉUSSITE D’UN TRAITEMENT DE FERTILITÉ ?

    LA CONSOMMATION HEBDOMADAIRE OU EXCESSIVE D’ALCOOL CHEZ LA FEMME A-T-ELLE UN IMPACT SUR LA RÉUSSITE D’UN TRAITEMENT DE FERTILITÉ ?

    Une étude récente publiée dans le magazine Human Reproduction de l’ESHRE a conclu qu’une consommation hebdomadaire d’alcool faible à modérée et une consommation excessive d’alcool n’étaient pas associées aux chances d’obtenir une grossesse clinique ou une naissance vivante chez les femmes et les couples subissant des traitements de procréation médicalement assistée (PMA).

    L’étude a porté sur 1 708 femmes et partenaires potentiels subissant un traitement de fertilité à la clinique publique de fertilité de l’hôpital universitaire d’Aarhus, du 1er janvier 2010 au 31 août 2015. L’exposition à la consommation hebdomadaire moyenne d’alcool a été évaluée à partir de questionnaires remplis par les participants avant le début du traitement. Les mesures des résultats sont la réalisation d’une grossesse clinique et d’une naissance vivante au cours de cycles de traitement consécutifs dans les registres nationaux de santé danois, permettant un suivi complet.

    Les résultats ont indiqué qu’une consommation hebdomadaire moyenne d’alcool, faible à modérée, n’était pas associée de manière statistiquement significative aux chances de parvenir à une grossesse clinique ou à une naissance vivante après des cycles de traitement par IUI ou FIV/ICSI. Par rapport aux femmes s’abstenant de consommer de l’alcool, les risques relatifs ajustés d’avoir une naissance vivante parmi celles déclarant boire 1 à 2, 3 à 7 et > 7 verres par semaine étaient respectivement de 1,00, 1,20 et 1,48 chez les femmes entreprenant un traitement par IUI. Parmi celles qui ont entrepris des traitements par FIV/ICSI, les chances d’obtenir une naissance vivante parmi celles déclarant boire 1 à 2, 3 à 7 et >7 verres par semaine étaient respectivement de 1,00, 0,95 et 0,89. La probabilité d’obtenir une naissance vivante au cours du premier cycle de traitement par IUI ou FIV/ICSI n’était pas liée au nombre d’épisodes de consommation excessive d’alcool au cours du mois précédant le début du traitement.

    Cependant, en raison du faible nombre de femmes déclarant consommer plus de 7 verres/semaine, l’effet potentiel d’une consommation élevée d’alcool doit être interprété avec prudence. Bien que l’on ne sache pas si et comment l’alcool affecte la reproduction féminine, les résultats indiquent qu’il n’est pas nécessaire de s’abstenir de consommer de l’alcool pour obtenir un résultat positif après un traitement de fertilité.

    Lire le résumé complet ici