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QUESTION AU MÉDECIN

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    LÉGISLATION

    La législation grecque sur la procréation médicalement assistée (PMA) est considérée comme l’une des plus libérales et des plus conviviales pour les patients d’Europe.

    Elle concerne toutes les méthodes de techniques de procréation assistée telles que la fécondation in vitro (FIV), l’insémination intra-utérine (IIU), le prélèvement chirurgical de spermatozoïdes (PESA, TESE, MESA), l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI), les cycles de don de sperme ou d’ovocytes, le nombre d’embryons à transférer, les tests génétiques préimplantatoires (PGT), la maternité de substitution, etc.

    La loi grecque veille à ce que la pratique des techniques de procréation assistée soit mise en œuvre dans le meilleur intérêt de l’enfant conçu.

    La première loi dans le domaine de la procréation médicalement assistée a été promulguée en 2002 (loi 3089/2002) et une deuxième loi (loi 3305/2005) réglemente les traitements de PMA.

    Depuis lors, de nombreuses améliorations ont été apportées à la législation grecque dans des domaines spécifiques de la PMA. En Grèce, ce sont les décrets présidentiels qui fixent les termes et conditions d’octroi des autorisations d’établissement et d’exploitation des unités de procréation médicalement assistée (UPMA) et des banques de cryoconservation.

    La récente loi 4958 (loi 4958/2022) est considérée comme extrêmement importante car:

    • elle repousse la limite d’âge pour les femmes jusqu’à 54 ans
    • elle supprime l’anonymat exclusif du troisième donneur
    • elle prolonge la durée de cryoconservation des échantillons de matériel génétique cryoconservés

     

    Questions d’ordre général

    La procréation médicalement assistée est autorisée en cas d’incapacité à avoir des enfants de manière naturelle ou pour éviter la transmission d’une maladie génétique grave à l’enfant.

    Le cadre légal autorise la reproduction artificielle pour les couples cohabitants, les couples mariés ou pour une femme célibataire ou célibataire. Selon les cadres législatifs d’autres pays de l’UE, lorsque le consentement à l’utilisation de ces techniques est donné aux femmes célibataires, ce droit s’applique également aux femmes célibataires qui homosexuelles. Une telle assistance médicale en Grèce est autorisée à condition que la personne assistée soit en âge de procréer.

    Les femmes jusqu’à 54 ans peuvent avoir accès à la procréation médicalement assistée après un consentement spécifique et une autorisation de l’Autorité nationale pour la procréation médicalement assistée grecque.

    Lorsqu’un couple non marié ou une femme célibataire désire avoir recours aux techniques et méthodes de procréation assistée, un acte notarié est nécessaire, leur donnant accès au traitement indiqué.

    Femme <35 ans 35>x<40 – 1er cycle 35>x<40 – 2e cycle et au-delà 35>x<40 – 3e cycle et au-delà >40 ans Tous les âges pour le traitement de don d’ovocytes
    TRANSFERT D’EMBRYONS 1 or 2 embryons 2 embryons 2 embryons 3 embryons 4 embryons 2 embryons

    Le consentement à tous les traitements et procédures pertinents doit toujours être donné par écrit, après avoir reçu les informations appropriées sur les risques et les conséquences des techniques de reproduction artificielle. Les dons de gamètes, les embryons, la gestation de substitution et les intermédiations pertinentes ne peuvent faire l’objet d’un contrat impliquant une rétribution financière.

    Sont interdites les procédures suivantes : le clonage d’un être humain à des fins de reproduction et la sélection du sexe. Cette dernière n’est autorisée que pour éviter les maladies héréditaires transmises par le sexe.

    Les tests génétiques préimplantatoires (TGP) sont autorisés, sous condition d’obtention du consentement et de l’autorisation de l’Autorité Nationale pour la Procréation Médicalement Assistée grecque, afin d’éviter la transmission à l’enfant de certaines maladies ou troubles génétiques (PGT-M, PGT-SR ou PGT-A). Le PGT-A peut également être utilisé pour identifier les causes d’infertilité chez les couples présentant des fausses couches ou des échecs répétés après des cycles de FIV (au moins trois tentatives infructueuses)

    Fécondation artificielle hétérologue

    La fécondation hétérologue est également autorisée lorsque les spermatozoïdes ou les ovocytes d’un(e) troisième donneur(euse) sont utilisés aux fins de l’insémination artificielle ; du fait que les deux partenaires ont donné leur consentement écrit à se prêter au traitement, ils sont considérés comme étant les parents de l’enfant, même si celui-ci ne provient pas de leur matériel génétique.

    Les donneurs de sperme doivent avoir jusqu’à 40 ans, tandis que les donneuses d’ovocytes doivent avoir jusqu’à 35 ans. Seuls des échantillons de sperme congelés peuvent être utilisés.

     

    Les candidats au don doivent subir des tests cliniques et de laboratoire et ne seront pas éligibles s’ils souffrent de maladies génétiques ou infectieuses, ont des antécédents familiaux graves ou des troubles hormonaux.

    Pour les donneuses d’ovocytes, l’IVF Athens Center demande des tests supplémentaires, recommandés par la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie (ESHRE).

    L’IVF Athens Center ne gère pas ses propres donneurs de sperme, mais nous coopérons avec des banques de cryoconservation de matériel génétique masculin agréées et certifiées, en Grèce (Cryogonia) et en Europe (Cryos International, European Sperm Bank, Ceifer BioBanco)

    Pour les cycles de don d’ovocytes, nous utilisons soit des ovocytes issus de cycles frais, soit des ovocytes vitrifiés et réchauffés. Dans le second cas, nous travaillons en coopération avec des banques de cryoconservation certifiées à Chypre (Cryos International, Chypre) ou dans d’autres pays d’Europe (Ovobank, Ceifer BioBanco) Ovobank

     

    Jusqu’en 2022, l’identité du donneur de matériel reproductif était strictement anonyme et ne pouvait être divulguée aux personnes souhaitant avoir un enfant. Les informations médicales concernant le donneur étaient strictement confidentielles. L’accès aux informations sur les antécédents médicaux n’était autorisé que pour le bénéfice médical de l’enfant.

    Depuis 2022, les options son plus nombreuses. Les donneurs peuvent être anonymes ou non (donneurs ouverts) ou peuvent être un proche parent en ligne latérale.

    Pour les cas excluant les personnes apparentées (dont l’identité est connue), l’identité de l’enfant et de ses parents n’est jamais divulguée au donneur et des protocoles strictement confidentiels sont suivis.

    La maternité de substitution

    La législation grecque diffère considérablement de celle de la grande majorité des pays européens dont les législations interdisent toute forme de maternité de substitution. Le transfert d’ovules fécondés à une autre femme et sa grossesse requièrent une autorisation de justice, préalablement au transfert.

    L’autorisation est délivrée à la demande de la femme qui souhaite avoir un enfant (« mère commanditaire »), à condition, entre autres, qu’une convention écrite ait été signée entre les deux parties et que l’incapacité de la mère commanditaire à concevoir ait été médicalement prouvée.

    La mère porteuse ne doit pas avoir plus de 54 ans (1704/2022, 5524/Τ.Β’/26.10.2022)), ne doit pas avoir subi plus de deux césariennes et doit avoir recours à des ovules fécondés ne lui appartenant pas (mère porteuse).

    Pour les mères porteuses âgées de 50 à 54 ans, afin de protéger le bien-être de l’enfant à naître, un consentement spécifique supplémentaire et une autorisation de l’Autorité nationale pour la procréation médicalement assistée grecque sont obligatoires, sur la base de la preuve de son bon état de santé.

    La convention ne doit comprendre aucun avantage d’ordre financier en faveur de la mère porteuse. La loi précise que ne constituent pas un gain financier : a. le paiement des dépenses liées à l’obtention d’une grossesse, à la gestation, à l’accouchement et à la période post-partum, et b. toute perte accidentelle de profit de la femme enceinte en raison de son absence du travail, ou toute perte de rémunération due à son absence de son travail salarié en raison d’une absence liée à l’obtention de la grossesse, à la grossesse elle-même, à l’accouchement ou à la période post-partum.

    L’une des conditions préalables à l’octroi de l’autorisation de justice relative à la maternité de substitution était le fait que la mère porteuse et les parents commanditaires devaient obligatoirement être citoyens grecs ou avoir leur résidence permanente en Grèce.

    Suite à une modification de la disposition ci-dessus, la maternité de substitution est désormais autorisée de manière disjonctive aux demandeurs ou aux mères porteuses qui ont leur résidence permanente ou temporaire en Grèce, étendant ainsi cette possibilité également aux demandeurs ou aux mères porteuses qui ont leur résidence permanente en dehors de la Grèce.

    Dans le cadre de ce nouveau régime, la maternité de substitution en Grèce,

    est également ouverte aux étrangers, tandis que la Grèce est l’un des rares pays au monde à fournir un cadre complet relatif à la réglementation, la facilitation et la mise en œuvre de la maternité de substitution, le tout en accordant une protection juridique aux parents d’intention, même venant de l’étranger.

    Vous trouverez ici de plus amples informations sur les procédures de maternité de substitution en Grèce.

     

    Fécondation post mortem

    La procréation médicalement assistée après le décès du conjoint ou du partenaire n’est autorisée que si les deux conditions suivantes sont remplies : a. le conjoint ou le partenaire souffrait d’une maladie susceptible d’affecter les performances de fécondité ou de mettre sa vie en danger, et b. le conjoint ou le partenaire avait consenti via un acte notarié à la fécondation post mortem. La fécondation artificielle est pratiquée au plus tôt six mois et au plus tard deux ans après le décès du conjoint ou partenaire.

    Ovules fécondés cryoconservés

    Les patients ayant recours à la procréation médicalement assistée doivent décider conjointement et déclarer par écrit leur souhait quant à l’avenir du matériel reproductif cryoconservé.

    Tout matériel reproductif cryoconservé qui ne sera pas utilisé pour leur propre traitement (excédent) pourra :

    1. faire l’objet d’un don anonyme pour le traitement de fertilité d’autres patients, sur décision du médecin ou de l’unité de fertilité
    2. être utilisé à des fins de recherche ou à des fins thérapeutiques
    3. être détruit

    Conformément à la loi 4958/2022, la cryoconservation peut durer jusqu’à 5 ans. Passé ce délai, un nouveau formulaire de consentement doit être signé et envoyé à la Banque de Cryoconservation (B.C.), aux fins de la prolongation de la cryoconservation.

     

    Cette demande doit être renouvelée tous les 5 ans en cas de souhait sans engagement de durée précis, à condition de s’acquitter des frais annuels de conservation, tels que définis par la B.C.

    Si le stockage cryogénique ne présente plus d’intérêt, le matériel cryoconservé peut soit être utilisé à des fins de recherche ou thérapeutiques, soit être détruit, selon la volonté et la décision finale du patient.

    En l’absence d’une telle déclaration conjointe, ou en cas de désaccord sur leur utilisation, de divorce, d’annulation du mariage, de séparation, de rupture de l’accord de cohabitation ou de rupture de l’union libre, les zygotes et les ovules fécondés sont conservés ou utilisés à des fins de recherche ou à des fins thérapeutiques, ou sont détruits, sur décision de l’Autorité, à la demande de la Banque de Cryoconservation.

    Dans les cas mentionnés ci-dessus, le matériel reproductif non fécondé (gamètes, spermatozoïdes ou ovocytes non fécondés) n’est pas détruit, mais est conservé et utilisé par la personne à laquelle il appartient.

    Les ovules et zygotes fécondés sont obligatoirement détruits après l’expiration du 14e jour à compter de la fécondation, sans tenir compte de l’éventuelle période intermédiaire de cryoconservation.